Legal20 mai, 2025

Anthony Cuche : « Je perçois très positivement le virage numérique pris par Wolters Kluwer »

Anthony Cuche : « Je perçois très positivement le virage numérique pris par Wolters Kluwer. C’est une adaptation nécessaire et même incontournable pour continuer à répondre aux attentes des professionnels ».
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Anthony Cuche

Anthony Cuche

Après être passé par le barreau et par un secrétariat social, Anthony Cuche, est actuellement juriste au sein de l’Auditorat du Travail du Hainaut. Comme il apprécie expliquer les règles de droit à d’autres, il dispense également des cours de droit dans un bachelier en droit en cours du soir.

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre parcours professionnel ?

Je m'appelle Anthony Cuche, j’ai 30 ans. À l’issue de mon master de spécialisation en droit social, j’ai brièvement exercé comme avocat au barreau de Bruxelles pendant un an. J’ai ensuite intégré l’Auditorat du Travail du Hainaut en tant que juriste contractuel pendant trois années. Après une parenthèse d’un an dans le secteur privé, comme juriste au sein d’un secrétariat social, j’ai réintégré l’Auditorat du Travail du Hainaut en décembre 2024, cette fois en qualité de juriste statutaire.

Parallèlement à cette activité, je dispense des cours de droit des obligations dans un bachelier en droit en cours du soir. Cette expérience pédagogique me permet de vulgariser, de manière pragmatique et didactique, des matières juridiques parfois complexes. J’y trouve une réelle satisfaction : voir mes étudiants progresser et réussir. Ce plaisir d’expliquer clairement des règles juridiques, je le retrouve également dans l’écriture, notamment dans les projets proposés par Wolters Kluwer. En dehors du cadre professionnel, je suis passionné de musique et de sport.

Pourquoi avez-vous étudié le droit ? Quelles sont vos matières de prédilection et pourquoi ?

Étudier le droit s’est imposé comme une évidence. Bien que j’aie suivi un cursus secondaire axé sur les sciences et les mathématiques, c’est vers le droit que je me suis naturellement tourné. Cela pouvait surprendre, notamment mes parents, mais je suis animé depuis toujours par un goût prononcé pour les règles : les connaître, les comprendre, les respecter. Je suis également d’un tempérament conciliant, préférant la résolution logique et apaisée des conflits. Ces traits m’ont naturellement conduit vers des études juridiques.

À l’université, j’étais d’abord attiré par le droit administratif, mais c’est véritablement dans le droit social que j’ai trouvé ma voie. Le master de spécialisation en droit social de l’ULB a renforcé cette conviction. J’y ai trouvé un équilibre entre technicité juridique et dimension humaine, ce qui correspond pleinement à mes attentes.

Quand et comment êtes-vous arrivé au sein de la maison d’édition Wolters Kluwer ? Qu’avez-vous publié récemment ?

Je connais Wolters Kluwer depuis mes premières années d’études. Les ouvrages publiés par cette maison d’édition, ainsi que le moteur de recherche « Jura » sont sans doute les premiers abordés et conseillés par les professeurs lors des cours et travaux pratiques.

J’y suis toutefois arrivé en tant qu’auteur en 2024, grâce à l’initiative de Charles-Eric Clesse, qui a proposé à mon collègue Jason Mary et moi-même de coécrire un ouvrage consacré aux risques professionnels dans le secteur privé. Il s’agit, à ce jour, de mon unique publication chez Wolters Kluwer.

Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de rédiger divers articles pour d’autres éditeurs ou pour des revues à destination des employeurs lors de mon passage en secrétariat social. Un second ouvrage, portant cette fois sur la réforme du Code pénal social, est actuellement en préparation et devrait paraître prochainement chez Wolters Kluwer.

Quel plaisir prenez-vous à rédiger un texte ? A analyser une matière ?

C’est toujours un plaisir d’aborder une nouvelle matière. Cela me permet non seulement de revoir certaines règles, mais aussi d’en découvrir de nouvelles — or, comme je l’ai mentionné plus tôt, comprendre les règles est un moteur personnel. J’ai une mémoire très orientée vers l’écriture, et le fait de rédiger m’aide déjà beaucoup à assimiler ces règles.

Mais au-delà de cet aspect personnel, ce que j’apprécie surtout, c’est la possibilité d’expliquer clairement ces règles à d’autres. C’est la même logique que celle que j’applique dans mes cours : rendre accessible une matière qui, de prime abord, peut paraître complexe. À cet égard, je trouve que les projets éditoriaux de Wolters Kluwer, notamment ceux visant à proposer des analyses claires et pédagogiques de textes législatifs ou de réformes, sont tout à fait en phase avec cette approche. L’idée de banaliser sans simplifier à outrance est une démarche que je soutiens pleinement.

Comment percevez-vous l’évolution du monde de l’édition et le nécessaire virage numérique que Wolters Kluwer a pris ?

Le monde de l’édition, comme beaucoup d’autres secteurs, ne peut se soustraire aux évolutions numériques. Aujourd’hui, tout s’accélère : les praticiens, les juristes, les enseignants ont besoin d’accéder rapidement et efficacement à l’information juridique pertinente. Cela implique des ouvrages plus synthétiques, plus ciblés, mais aussi des outils numériques puissants, avec des moteurs de recherche performants et intuitifs.

Dans ce contexte, je perçois très positivement le virage numérique pris par Wolters Kluwer. C’est une adaptation nécessaire et même incontournable pour continuer à répondre aux attentes des professionnels. Cette transition permet aussi d’élargir les usages : l’information peut être consultée partout, de manière interactive, voire personnalisée selon les besoins. C’est un progrès pour la diffusion du savoir juridique et une formidable opportunité pour les auteurs d’atteindre de nouveaux lecteurs.

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