Fiscalité et comptabilité 09 février, 2022

Chez Wolters Kluwer, près d’un spécialiste ICT sur trois est une femme

Wolters Kluwer compte de nombreux talents en son sein. Aujourd’hui, la société souhaite néanmoins, dans le cadre de la Journée internationale des femmes et des filles de science, mettre leurs spécialistes ICT féminines à l’honneur. Il ressort des derniers chiffres d’Eurostat que le nombre de femmes occupant une fonction de programmatrice, développeuse ou UX designer en 2020 dans notre pays a augmenté de près de 10 % par rapport à 2019. Malgré cette hausse, ce sont encore toujours les hommes, 4 sur 5, qui occupent majoritairement ces fonctions en Belgique. Wolters Kluwer fait mieux que la moyenne belge puisque près d’un spécialiste ICT sur trois en son sein est une femme. Petits coups d’œil en arrière et en avant avec quelques-unes d’entre elles.

Le nombre de spécialistes ICT féminins en Belgique augmente. En 2019, 17,9 % de ces fonctions étaient occupées par des femmes. En 2020, ce pourcentage est de 19,6. Cela s’explique notamment par le nombre croissant de filles et de jeunes femmes qui se lancent dans des études informatiques, avec notamment un record européen pour la Belgique de 37 % en 2018. Les expertes ICT de Wolters Kluwer, qui travaillent dans l’informatique depuis 10 à 30 ans, n’ont jamais eu le plaisir de suivre les cours avec autant de congénères de sexe féminin.

« Lorsque j’ai commencé mes études en 1990, nous étions trois filles sur un total de 20 étudiants. À l’époque, c’était déjà pas mal », explique Martine (52), développeuse d’intégrations dans le cloud chez Wolters Kluwer. Sa collègue An (52), aussi développeuse, avait déjà choisi la filière informatique en secondaire. « Notre professeur de mathématiques nous laissait faire des exercices en troisième année sur le seul ordinateur qui existait à l’époque. J’étais fascinée par cet objet et par la manière dont il fonctionnait. »

Cette fascination a poussé An à étudier les sciences industrielles avec l’option informatique. « La grande majorité des étudiants étaient des garçons, mais cela ne m’a pas empêché de faire ces études-là parce qu’elles m’intéressaient vraiment. » Une fois diplômée, An a commencé à travailler chez Wolters Kluwer. Cela fait maintenant presque 30 ans. « J’étais la première programmatrice. À l’époque, c’était un département exclusivement masculin, mais ça ne m’a jamais posé problème, même pas au début. Je me souviens quand même que, quelque temps après mes débuts, un collègue m’a dit qu’il avait eu 'certains doutes' quand j’ai commencé, mais qu’il s’est vite rendu compte que je savais ce que je faisais. »

Karen (37) travaille aussi depuis 3,5 ans comme UX Engineer chez Wolters Kluwer. Elle s’est immédiatement sentie à l’aise au sein de l’équipe. « Chez mon premier employeur, une PME, j’étais la première femme à créer des applications web. Là aussi, comme chez Wolters Kluwer, je me suis intégrée facilement. Ici, il y a plus de femmes, même si je travaille la plupart du temps principalement avec des hommes. Mais ce sont vraiment les compétences, mises au service de l’équipe, qui comptent ; peu importe que vous soyez un homme ou une femme. C’est pourquoi je trouverais vraiment dommage que des filles ou de jeunes femmes renoncent parce que l’univers informatique est encore dominé principalement par les hommes. Ne vous laissez pas intimider et allez-y si le job vous inspire ! En plus, pendant l’heure de table, hors période COVID, tout le monde mange ensemble, peu importe le département dans lequel les gens travaillent, et pendant les réunions internes, il est rare d’être la seule femme autour de la table. »

Ce que confirme Veerle (49), analyste et testeur informatique. Elle a commencé sa carrière il y a 26 ans aux côtés de trois autres femmes, au sein de la filiale brugeoise d’une entreprise reprise plus tard par Wolters Kluwer. « Alors que nos collègues à Brasschaat évoluaient au sein d’une équipe mixte, la nôtre se composait à l’époque exclusivement de femmes. » Au cours de sa riche carrière, Veerle a aidé plusieurs comptables à évoluer vers la comptabilité numérique en leur fournissant des manuels et des formations ainsi qu’en répondant à leurs questions depuis le helpdesk. « Je n’ai jamais eu l’impression que je devais faire mes preuves en tant que femme. Il m’est arrivé d’être la seule femme à participer à un teambuilding. Et alors ? Je ne me suis jamais sentie mal à l’aise parmi mes collègues masculins. Bon, c’est vrai qu’il est arrivé qu’un développeur lève les yeux, exaspéré, si je l’embêtais pour un détail. Mais les hommes qui ont occupé ma fonction en ont aussi fait l’expérience. Dans ma fonction, il faut vraiment travailler minutieusement. »

Ces quatre femmes sont unanimes. Le nombre de femmes dans l’informatique doit augmenter, et la proportion de femmes par rapport aux hommes dans cet univers ne doit pas être un obstacle. « Garçon ou fille, peu importe, si l’informatique vous passionne, optez pour cette filière. Quoi de plus fantastique que de faire carrière dans un domaine qui vous intéresse vivement ? » 


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Ellyne Temmerman
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