Même au prix d’un exercice de plus en plus chronophage et laborieux pour la Direction Financière, ses équipes et ses différents interlocuteurs au sein de l’entreprise.
Car depuis la crise de 2008, la conjoncture est de plus en plus incertaine, les risques business se sont accrus et les actionnaires, davantage préoccupés, se font plus exigeants. Le pilotage de la performance s’est donc complexifié et les processus de budgétisation, de planification et de prévision sont devenus hautement stratégiques.
Or l’exercice budgétaire est souvent vécu comme un véritable cauchemar. Des mois à rassembler des feuilles de calcul Excel qui font la navette entre différents interlocuteurs, pointer manuellement les chiffres, changer les hypothèses, modifier des formules, repointer manuellement, rechanger les hypothèses, remodifier des formules,… jusqu’à réussir à tomber enfin sur un budget définitif, dans le meilleur des cas. Sinon, à nouveau tout défaire et refaire pour satisfaire les exigences de dernière minute du DG, du PDG ou des actionnaires qui attendent en retour un tableau de bord le plus fiable et précis possible. De plus, nombreux sont les dirigeants qui exigent désormais des forecasts mis à jours tous les mois.
Oui, mais pour que les prévisions soient bonnes, êtes-vous certain qu’elles reposent sur des données financières fiables?
Hélas, très souvent, les chiffres sont faux. De quoi sabrer définitivement le moral des troupes.